Newsletter 427 du 21 octobre 2019 NON ADHERENT
Sommaire :
- Edito : « Made in France + système qualité » : une nécessité.
- La procédure de sauvegarde
- Des labos qui informent les patients
- Fraude aux soins dentaires
- Les CD , ça marche pour eux
Édito 427
«
Made in France + système qualité » : une nécessité.
La qualité peut se définir comme l'« aptitude
d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques d'un objet (produit, service,...)
à satisfaire des exigences ». La qualité se définit également comme un produit
ou un service qui convient au prescripteur ou à l’acheteur (le même dans notre
domaine prothétique). Il existe également d’autres nombreuses définitions de la
qualité d’un produit ou d’un service.
Les
directives et réglementations, européennes et françaises, concernant
notre activité n’exigent pas la mise en place d’un système qualité complet pour
les fabricants de dispositifs médicaux sur mesure. Néanmoins, un audit complet
de l’entreprise permet de corriger nombre d’erreurs ou de défaut dans la gesti
on de la qualité.
Cependant les exigences essentielles de sécurité et de
santé émises dans le code de santé publique, les évaluations des matériaux
adéquates, les contrôles avant expéditions, les vérifications de la formation
initiales et continue du personnel… Sont bien du ressort du fabricant et non du
prescripteur. C’est un aspect complémentaire aux différents diplômes de notre
profession. Il en va de la responsabilité du fabricant de DMSM.
La fabrication assistée par ordinateur va aider
le concepteur et le fabricant de prothèses dentaires à revoir ses définitions de
qualité, c’est indiscutable. Il en sera de même avec les empreintes optiques qui
espérons-le, seront bien plus fiables à ce que ce que nous constatons
régulièrement dans les laboratoires, et qui sont le début de la non-qualité.
Comme nous
l’avions écrit dans la dernière newsletter, le Made in France est une volonté
économique voire écologique, un état d’esprit. Mais nous devons aller plus loin
: justifier notre qualité.
La volonté des créateurs de la marque « France
Prothese Dentaire » a été d’agréer des laboratoires de fabrication locale, au
regard des différents rapports officiels, des articles journalistiques, des
reportages dans les médias télévisés, des demandes des associations de patients,
et de certains praticiens bien entendu (hors syndicats). Nous avons été les
premiers à le faire.
Faut-il
aujourd’hui adopter un système, instaurant en plus du Made In France, un
audit qualité, faute d’un statut professionnel que nous refusent les décideurs
(et les syndicats dentaires) ? Certains de nos adhérents ont déjà intégré ce
processus. L’APD est prête à toutes discussions sur le sujet.
Bernard Soumier Vice-Président de l’APD bsoumier@apd-asso.fr