Edito : La négociation
Sommaire:
-Pascal Steichen mis en examen
-Dentexia
-Philippe Veran ( Biotech)
-La convention dentaire, précisions
Edito 377
La négociation
L’art de négocier doit répondre à des critères afin d’obtenir le minimum de résultats que l’on souhaite obtenir.
On ne vient pas à la table des négociations les mains vides.
Dans le domaine syndical, l’expérience, la conviction, la connaissance
des dossiers et de la qualité des intervenants sont fortement
nécessaires.
On doit negocier après avoir eu l’aval des instances représentatives
(départementales, régionales, nationales, etc…) suivant le degré de
syndicalisation. Il nous semble évident que dans l’artisanat où le
nombre de syndiqués est moindre que dans les professions libérales, un
certain aval de la « base » est important voire indispensable. Nous
estimons, quant à nous, être un interlocuteur « recevable ».
Définir des objectifs très ambitieux est primordial, sinon, nous n’aurons rien à lâcher, donc peu à obtenir.
Définir des projets, construire des argumentaires, soupeser leur faisabilité au regard des lois écrites, voire non appliquées, et bien sûr à écrire a toujours été la ligne de conduite de l’APD
: que ce soit dans le projet de dento-prothésiste afin de « dégager du
temps médical »( Michel Cavaillez 2011) et de mettre le prothésiste
dentaire devant ses capacités professionnelles et au service du patient,
que ce soit dans le paiement de la facture directement par le patient,
dans un système sécurisé, informatisé, et surtout peu chronophage, et
autres "services" prothétiques de notre compétence.
Nous n’avons peut-être pas raison, peu importe. L’important c’est de
savoir pourquoi. Ce n’est pas une question de personne, mais d’objectif à
atteindre.
Réfléchir, comprendre, écouter et proposer des solutions
aux problèmes que nous rencontrons est le principal but des statuts de
l’APD. Comme vous le comprenez, nous ne sommes pas les négociateurs de
notre profession. Nous pensons qu’il faut faire le moins de concessions possible, et attribuer les échecs aux vrais responsables.
Nous ne nous faisons pas d’illusion sur l’obtention de toutes nos revendications, tant les obstacles sont nombreux, néanmoins trop de frustrations et un pessimisme ambiant trop ancien, trop pérenne, doivent laisser la place à l’avenir que nous désirons et non pas que nous subissons. C’est bien là l’espoir que nous avait donné la table ronde politique du Dental Forum. Devrait-on en rester là ?
Jean-Jacques Miller SG de l'APD jjmiller@apd-asso.fr