Newsletter 483 du 12 octobre 2020
Sommaire:
-Edito :"Made In Quelque Part Ailleurs"
- Prothésiste Dentaire responsable
- Les CA des importateurs
- France Prothese Dentaire, c'est maintenant
- CD et PD, ils ont choisis le Sourire Made In France

Edito 483 bis
«
Made in quelque part
ailleurs »
« Ils ont toujours là ». Ce sont les
importateurs. Comme le soulignait Labocast, dans un courriel envoyé à
tous ses 2 500 clients, une semaine avant le confinement en France, alors que
l’Europe subissait la contamination venue d’Asie : «
Docteur, nous avons le plaisir de vous informer que,
désormais, les dysfonctionnements logistiques, liés à la crise sanitaire en
Chine et dans le reste du monde sont derrière nous »
Traitant plus d’un millier de commandes par jour, avec
une croissance à 2 chiffres sur le numérique, et un CA de 16 910 800 € en
2019,
Labocast reste le leader
mais de plus en plus talonné, sinon dépassé par
Protilab. Cela fait des milliers de prothèses.
Mais n’oublions pas aussi la
Turquie qui
a les dents longues et agressives, et des gestions sociales et fiscales pas très
catholiques.
Pour ceux-là, nous savons, mais tous les autres
importateurs, commerçants avant d’être prothésistes, les petits, les
moyens et les sans-grades, ceux à qui vous ne pensiez pas, combien sont-ils ?
Combien d’heures de travail perdues pour la France, d’impôts et de cotisations
sociales, de créations d’emplois en moins… Les Français ne peuvent rester
indifférents.
L’exaspération des
prothésistes dentaires est bien compréhensible, et certains pensent qu’il faut
revenir à la transparence tarifaire, seule certitude de transparence de
l’origine de fabrication pour le patient. C’est bien l’une des revendications de
l’APD, combattue ardemment par les syndicats dentaires… et pourquoi ? pensent
bon nombre de patients, de parlementaires et de prothésistes
dentaires.
La campagne de communication entamée le 30 juin
a pour but, en valorisant les laboratoires de proximité français, de dénoncer
l’illogisme d’un système de santé mercantile qui profite souvent à une économie
extérieure à la France, alors qu’il existe un artisanat français et bien vivant,
et qui ne demande qu’à l’être durablement.
Seule l’information des patients pourrait
modifier certains comportements, dont les motifs à choisir le « Made in quelque
part ailleurs » seraient à bien analyser, et des surprises à
découvrir.
La diplomatie du Panda que prônent les
dirigeants de Labocast est celle d’une Chine conquérante, mais où son marché
intérieur est difficilement ouvert aux étrangers. Quant à la Turquie, dont les
importations en France de prothèse dentaire augmentent réellement, personne ne
souhaite qu’elle intègre le marché de libre-échange européen. Il ne s’agit par
forcement de politique, mais d’économie.
À part quelques irréductibles opposants à tout ce qui
ne vient pas d’eux, la grande majorité des prothésistes dentaires ont
bien compris la campagne du mouvement « Je Choisis le Sourire Made in France ».
Il reste désormais à vous, de convaincre votre clientèle d’adhérer au mouvement,
et aux initiateurs de la campagne de convaincre leurs représentants. Ce que nous
essayerons de faire prochainement.
JJ
Miller
Sg de
l’APD jjmiller@apd-asso.fr
Le CDF du 8
octobre 2020
Rubrique Assurance et responsabilité
:
« La prothèse doit intrinsèquement, être « exempt » de
défaut de fabrication, et cette exigence est à la charge du prothésiste
(dentaire) auquel le chirurgien-dentiste a confié la fabrication »
Ndlr : Il n'est pas inutile de rappeler que nous sommes responsables de la
fabrication, et que des condamnation
ont été prononcées envers des laboratoires, contraints de rembourser le
patient sur la base d'un tarif praticien. Au regard de nos responsabilités, la
législation concernant la règlementation de notre profession, est forcement
inadaptée, notre métier étant rattaché au domaine médical (CSP)

Septembre 2020

