Sommaire newsletter 402 du 25 mars 2019
-Edito :" Et
maintenant"
-Anthogyr devient Staumann Group
-Questions et réponses sur la convention
-Le passeport supra- implantaire
-Petites annonces
Edito 402 « Et
maintenant »
Il y a 9 mois, Pierre-Yves Besse
écrivait un édito (4 juin 2018 édito 365) Intitulé : «
Qualité : élitisme ou pragmatisme? » annonçant la couleur :
« …La nouvelle convention qui sera signée par les
Chirurgiens-dentistes… laissera la Sécurité sociale et les assureurs
complémentaires remplacer la notion de qualité ou d’excellence, par celle de
meilleur rapport qualité/prix. Aussi, à l’avenir, nous devrons faire preuve de
pragmatisme pour offrir différents niveaux de prestations, de matériaux et de
qualités, allant du basique à l’excellence afin de répondre aux nouvelles et
différentes exigences de nos clients chirurgiens-dentistes….
»
Et pourtant, nombre de prothésistes dentaires étaient restés
dans leur starting-block. Croyant faire de bonnes affaires avec les
CCDELI ou les prêcheurs du déconventionnement, boudant, critiquant et surtout ne
lisant pas nos articles et nos réflexions, ils se retrouvent actuellement un peu
perdus. Ce sont de nouvelles adhésions à nos « newsletters adhérents » que nous
récoltons, et nous nous en félicitons.
Aujourd’hui tout le monde
dentaire se met à faire des réunions sur la nouvelle convention, même
ceux qui ne l’ont pas signée, et même les fournisseurs. Quant aux importateurs,
ce ne sont pas les derniers à avoir compris comment allait fonctionner cette
convention. Cette dernière se mettra en place le 1 avril, et il est maintenant
certain que nombre de praticiens vont en ressentir les aspects positifs pour
leur cabinet dentaire. Aucun recours en conseil d’État n’a été déposé. De toute
façon, sans convention signée, c’était le règlement arbitral qui
s’appliquait.
Reste le modèle de devis qui poserait
problème, quant aux propositions formulées par les praticiens. Nous leur faisons
confiance pour résoudre ce problème, et s’en sortir pour toujours bénéficier
d’une marge confortable sur nos fabrications.
Si j’ai toujours
affirmé que pour nous, prothésistes dentaires, s’adapter était une
façon de subir, j’en conviens, sur le thème conventionnel, c’est bien de
l’adaptation à de nouveaux produits qu’il convient de nous
aligner, sur les schémas que nous offrent la convention, et
dont l’UNPPD nous a permis d’en reproduire quelques extraits pour nos adhérents.
Néanmoins, toutes ces réformes laissent perplexe plus d’un confrère, au regard
des changements de production, mais surtout d’un retour
sur investissement, comme le montre l’inquiétude de nombreux prothésistes
dentaires.
Devant ce constat qui nous est imposé
sans que nous n’ayons, contrairement aux autres fabricants (lunettes,
audioprothèses), aucun mot à dire, étant exclus des discussions pour des raisons
déjà évoquées ici, nous devons plus que jamais être unis et
nous rassembler autour de projets communs. Nous avons
proposé dernièrement aux représentants du secteur prothétique
dentaire, par courrier, d’agir vers une communication grand public sous le signe
de la valorisation des fabrications française. Quant
aux propositions de l’APD, elles restent plus que jamais d’actualité,
évidemment.
JJ Miller
Secrétaire Général de l’APD