Newsletter 406 du 23 avril 2019 ( Adhérents)
Sommaire:
- Edito :" Du calme"
- Les Assistant(e)s dentaires revendiquent
- Du rififi en Occitanie
- Hygiène dentaire et trouble de l'érection
- Revenus des Chirurgiens-Dentistes 2014/2017
- Avril morose dans les laboratoires : pourquoi un tel ralentissement?
Edito 406 « Du calme !
»
Jour après jour, semaine après semaine, on
voit et l’on entend s’exprimer nos confrères sur les malheurs et les sombres
nuages qui obscurcissent l’avenir de notre profession. Souvent, ils ne
proposent rien, sinon de designer coupable, la seule convention
dentaire, sans oublier, les ministres ou le Président de la
République. Émises depuis des années, jamais nos
multiples propositions, diffusées à toute notre profession, mais
souvent non lues ou mal interprétées, n’ont suscité de réactions de la part de
nos actuels contempteurs.
C’est vrai, la pression de leurs clients
est là, car on veut bien du changement en France, mais pour les autres.
On ne cherche pas à comprendre, voire à analyser la nouvelle
convention, on écoute ses clients et la bible que constituent les
réseaux sociaux, pour beaucoup de personnes, avec sa cohorte de rumeurs, de
complots et de fausses nouvelles.
Je ne doute pas que l’on puisse
trouver de multiples reproches à la signature (sans nous, et de la
faute de qui ?) de la convention dentaire. Elles sont multiples, néanmoins, il y
a fort à parier, qu’avec les différents paniers, nos clients
chirurgiens-dentistes ne soient pas si perdants que cela. Et puis, il
leur reste toujours une marge de manœuvre, celle de travailler
plus pour gagner plus. La majorité des laboratoires, malheureusement,
ont épuisé cette solution.
Les chiffres énoncés sur l’évolution des
revenus des dentistes depuis 2014 (voir le tableau ci-dessous) ne semblent pas
catastrophiques. Plus de travail en perspectives pour plus de patients soignés,
c’est ce qui est réclamé depuis des années. Nous ne pourrons juger des résultats
de la convention dentaire qu’après toute la mise en place de
celle-ci.
En attendant, il est indécent de faire croire que le beurre
de l’argent va tourner en margarine. Quant au désastre qualitatif
annoncé, il sera plutôt économique dans les laboratoires, si nous cédons
aux pressions de nos clients. Il n’y aura pas moins de qualité
qu’avant, simplement des demandes différentes.
Nous nous
devons de communiquer hors de notre profession, tous ensemble. Plus que
jamais, nous devons construire l’avenir de notre profession, à court et à long
terme, tous ensemble.
Jean-Jacques
Miller SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr