Newsletter 416 APD du 1 juillet 2019
Sommaire:
- Edito :"Non au changement"
- facebook: "dur dur d'être dentiste"
- Contrôles DGCCRF
- Controverses sur le devis dentaire
-Professeur Jean-Paul Louis, l'exemple
Edito 416 du 1 juillet 2019
"Non au
changement !"
Tel est le
principe dogmatique des Syndicats dentaires français, dès lors qu’un
gouvernement tente de reformer leur profession dans l’intérêt des
patients.
Après s’être opposés à la nouvelle convention dentaire permettant à
de nombreux patients de pouvoir se faire soigner à moindre coût, les syndicats
dentaires s’opposent à toutes informations sur l’origine de fabrication de leurs
DMSM, leurs compositions et leurs coûts.
Dans
sa revue, la CNSD juge absurde et inacceptable le devis dentaire tel que
présenté dans un avenant lié à la convention dentaire, refusant d’indiquer le prix d’achat du DMSM au motif
qu’il n’intéresserait pas les patients ou encore le prix de vente du DMSM car
trop difficile et chronophage à calcule r selon d’autres.
Des propos
honteux et indignes d’une profession de santé dont l’intérêt des patients
devrait être l’unique priorité et qui ne
changent pas malgré les années et les présidents successifs.
Pourtant nous savons bien que tout patient venant dans
nos laboratoires, outre l’intérêt pour notre métier, nos fabrications
variées, nos techniques et nos matériels, termine sa visite par : « je comprends
mieux le prix élevé de ma prothèse que vous achète le Docteur X » avant de
découvrir nos véritables tarifs et de comprendre que leur praticien n’assume pas
ses honoraires.
Si une majorité de praticiens
ont toujours choisi la qualité que ne peuvent offrir que la proximité et
la collaboration praticien/prothésiste, ces derniers sont fortement concurrencés
par des dentistes ne jurant que par la qualité des p rix, les remises tarifaires
et « les petits cadeaux » qu’offrent les importateurs de prothèses low-cost.
Une concurrence déloyale dont les
praticiens de qualité devraient se désolidariser et démarquer en jouant la carte
de la transparence totale sur l’origine de fabrication et tarifaire comme
le réclame depuis des années les associations de consommateurs et le Conseil
national de la consommation (CNC).
Depuis des
décennies, l’UNPPD, l’APD et d’autres se sont battus pour l’information
des patients, en concordance avec de nombreux parlementaires, et des
associations de consommateurs pour obtenir en 2010-2011, que figure sur le devis
dentaire, le prix d’achat. En 2012, les syndicats dentaires faisaient modifier
la notion de prix d’achat en prix de vente.
Aujourd’hui le gouvernement
entend faire aboutir sa réforme et revenir au prix d’achat, à nous de nous
mobiliser et d’agir auprès de nos élus comme en 2010 afin de nous faire entendre
pour l’avenir de notre profession et de nos entreprises.
Si L’APD réclame depuis des années la remise au
patient de la facture du laboratoire, seul document prouvant l’origine de
fabrication et le prix d’un DMSM, FPAD par les propos de son Président sur les
réseaux sociaux est proche de cette revendication en revendiquant que figure sur
le devis le prix d’achat du DMSM, nous attendons la position de l’UNPPD et ses
raisons sur ce point précis.
Pierre-Yves Besse Président de l'APD
pybesse@apd-asso.fr
>>>Edito du Président
de le CNSD :"si on faisait simple