Newsletter 430 Non adhérent du 13 novembre 2019
Sommaire
- Edito: "Dé-moraliser"
- L'Union Dentaire et le devis
- La CNSD et le devis
- Mensonge d'Etat dentaire
- CNSD : 20 ans de lutte contre ...
- Décision (6 nov19) du Conseil d'Etat: du nouveau sur la publicité des
Dentistes
Edito 430
«
Dé-moraliser »
Les
Chirurgiens-dentistes ont 2 exigences à satisfaire concernant le nouveau devis
dentaire. L’une d’elles est le retrait du
prix d’achat et du prix de vente de la prothèse dentaire, dans le devis
dentaire. Sans cela ils déclarent ne pas
vouloir valider un nouveau devis conventionnel. C’est depuis 1998 que la
CNSD bloque toute tentative de transparence sur les prothèses dentaires (voir
article ci-dessous). Après les combats menés par Pierre-Yves Besse (syndicat de Normandie) Maurice
Dauvois (UNPPD) l’APD, les articles et interviews de « Technologie Dentaire
», pour obtenir le prix d’achat de la prothèse dentaire dans le devis
dentaire conventionnel, comment ne pas être révolté de voir un r etour total en
arrière, malgré la loi. Il faut dire que les syndicats dentaires et les
chirurgiens-dentistes en globalité, n’ont jamais appliqué la loi de transparence
tarifaire avec l’accord des ministres de la santé (Roselyne Bachelot et Xavier
Bertrand). Ce dernier appuyant fortement l’usine à gaz, l’usine à noyer le
poisson qu’est le prix de vente (voir site internet APD) Malgré cela, les chirurgiens- dentistes et certains
prothésistes dentaires, s’obstinent à ne pas tenir compte des rapports officiels (Cour des comptes, IGF
etc..) concernant la communication du prix d’achat, ou de la facture du
laboratoire au patient. Les prothésistes
dentaires ne doivent pas rester inactifs concernant les souhaits des syndicats dentaires de les
occulter, encore une fois, vis-à-vis du patient pour qui nous avons conçu
techniquement de fabriquer son DMSM, et d’escamoter une concurrence de bas prix de plus en
plus anarchique et magouilleuse, accentuée par une convention dentaire dans
laquelle nous n'avons pas eu un mot à dire. Nous recevons de plus en plus
de détails sur les laboratoires
d’importations, par des prothésistes qui ont travaillé dans ces
entreprises, aussi bien en France, que dans les pays hors UE. Les fraudes sont importantes et massives, en
dehors des plus anciennes et structurées. La
volonté évidente des syndicats dentaires est de vouloir encore masquer la
marchandisation de la prothèse dentaire au cabinet dentaire, et dont les
laboratoires fabriquant en France en sont les premières victimes. Depuis
plus de 30 années, on parle de moraliser le
système dentaire français, les syndicats dentaires n’en prennent
assurément pas le chemin.
Jean-Jacques Miller SG de l’APD
jjmiller@apd-asso.fr