Newsletter 414 du 17 juin 2019
Sommaire:
- Edito; Scandales et fraudes
- La CNSD exige la suppression du prix de la prothèse
- Les assureurs santé face aux fraudes dentaires
- "Capital" et les fraudes des prothèses importées
- La CNSD exigeait des contrôles sans vouloir les faire
- ONCD: "la prothèse d'importation a tout pour plaire"
- Comident: le "secteur dentaire" ne comprend par les prothésistes
- Les remises sont elles spécifiées dans les devis dentaires?
Edito 314 du 17 juin 2019
Scandales et fraudes
Steaks hachés, miels, couches toxiques, prothèses mammaires, jouets, vins…
des fraudes, pour certaines devenues des scandales sanitaires. Mais
quand est – il des prothèses dentaires. Pour rappel : lorsque divers
représentants de notre profession, syndicats, associations, presse,
avaient, suite à des analyses diligentées par la revue « Que Choisir
», émis l’hypothèse que certaines fabrications venant principalement de
Chine n’étaient pas conforment à la législation européenne, et qu’au
moins ,un importateur ( Protilab) avait été accusé de tromperie par la
revue de consommateur ( Ni-cr à la place de Cr Co sur le certificat de
conformité) les syndicats dentaires et
l’ADF avaient promis à cor et à cri de faire pratiquer des analyses pour
mettre un terme à « ces fausses informations ». Rien ne fut fait bien
entendu, (à moins que les résultats....), et "Protilab", est l’un des
plus gros annonceurs de la revue de la CNSD.
La loi HPST (2011) avait obligé les chirurgiens-dentistes à indiquer au patient le
prix d’achat des prothèses dentaires. Après un intense lobbying auprès
des députés et ministres (Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand) la loi
fut modifiée et le prix d’achat transformé en prix de vente
(vente=commerce). Toujours applicable,
la loi est rarement bien appliquée d’après une enquête 2018 de la
DGCCRF... et de l'aveu même de la CNSD (voir le communiqué ci-dessous).
Aujourd’hui, la CNSD propose carrément, par un véritable chantage,
de ne pas appliquer la loi dans le cadre de la convention et de ne pas
signer l’avenant concernant le devis, si la dissociation entre « prix de
vente » et prestations médicales était maintenue.C’est pourtant bien ce syndicat qui a construit l’usine à gaz
pour ne pas vouloir donner la facture ( prix) du laboratoire aux
patients. Peur d’y voir des prix ridiculement bas, des remises non
comprises dans le devis, des origines de fabrications falsifiées. .. ?
Nos réponses sont nombreuses et vérifiables. C’est un pied de nez envers
l’UNPPD, bien évidemment, et envers tous ceux, associations, presse, parlementaires..
qui s’étaient engagés pour une meilleure transparence. Puisque l’UNPPD
veut être la représentation de tous les prothésistes dentaires, alors
que sa réponse soit à la hauteur de ses ambitions.
Quant aux fraudes dentaires
(voir la totalité de l'article ci-dessous) c’est encore des manigances
d’assureurs, d’associations de patients, de la presse (sauf la presse
dentaire) voire des « techniciens de laboratoires » … Comme toujours.
Ne tenant compte, ni de l’avis des collaborateurs que nous sommes, ni des patients consommateurs qui paient,
c’est toujours la volonté hégémonique de diriger tout le système
dentaire pour le propre profit d’une seule profession qui domine. Puisse
au moins cet édito faire réfléchir ceux qui pensent autrement.
Jean-Jacques Miller Secrétaire Général de l’APD Jjmiller@apd-asso.f
Ce que vous devez absolument lire pour mieux comprendre : >>> /CNSD_dissociation_et_devis_dentaire.pdf