Newsletter 488 du 23 novembre 2020
Sommaire:
- Édito : "Apprendre et transmettre"
- Labeldent dans DeviceMed
- Etude sur les étudiants en Odontologie
- U2P : "Fermer tue"
Édito 488
Apprendre et
transmettre
Quelle que soit la formation initiale que nous ayons
eue, c’est toujours l’envie et la motivation qui restent les facteurs
essentiels de la réussite professionnelle. Réussir peut consister à faire du
commerce avec les prothèses d’importation, un succès matériel pour certains,
mais cela restera du commerce. Notre métier mérite mieux, en particulier dans le
domaine du savoir et de la transmission.
L’art d’apprendre, c’est l’observation, la
motivation et l’apprentissage que l’on pratique au quotidien. Il faut voir,
créer, façonner, toucher…c’est l’essence même des métiers manuels.
«
Nous sommes dans une société qui valorise le plaisir
individuel et la jouissance immédiate, chacun veut cultiver sa passion.
La vocation, qui est don de soi, exigence et temps long, a mauvaise presse.
L’accomplissement de soi dans une œuvre, dans un métier dont une large part
consiste à se mettre au service d’un client pour lui offrir la meilleure qualité
possible semble désormais baroque. On travaille pour soi, pour se payer des
loisirs, pour assouvir une envie, si possible en se fatiguant peu, certainement
pas pour la beauté du geste. »
Natacha
Polony.
Face à ce constat,
en tenant
compte que les exceptions sont bien présentes, la campagne de promotion que nous
préparons avec l’UNPPD et les MOF, consiste également à faire passer le message
que
la formation et la transmission du
savoir-faire existent bel et bien dans nos laboratoires.
Pour cela, nous devons sans cesse nous renouveler,
acquérir de nouvelles compétences. Si nous sommes face à un travail qui
ressemble pour certain à une corvée, le meilleur moyen d’y échapper
est «d’upgrader »(mettre à jour), améliorer et optimiser ses compétences. C’est
bon pour nos laboratoires, mais également pour notre équilibre.
"Plus vous en apprendrez, plus vous
pourrez interagir avec d’autres personnes".
S’il est à regretter que l’installation d’un
laboratoire ne nécessite réellement aucun diplôme de niveau supérieur, nous
détenons des atouts que n’ont pas les
importateurs, sachons les
utiliser au service du « made in France » et de la transmission du
savoir.
Nous ne sommes pas des machines à fabriquer de
l’incompétence. Soyons à la hauteur de la demande des patients pour
lesquels nous travaillons.
Claude Message
délégué "France Prothese Dentaire" cmessage@apd-asso.fr