Newsletter 442 du 3 février 2020
Sommaire:
- Edito 442 "
Formation en Denturologie"
- Liste des documents à afficher aux salariés en 2020
- Dentoscope: Interview du président de l'UNPPD
- Prise de teinte au laboratoire
Edito 442
La formation en
denturologie pour un diplôme de Denturist.
En France tout le monde attend depuis
longtemps d’avoir un diplôme reconnu ; jusqu’à présent certains allaient passer
un diplôme en Belgique. Or il faut savoir que selon la Fédération internationale
de Denturologie, ils n’ont aucun pouvoir de faire reconnaître un tel diplôme
dans d’autres pays.
Chaque pays est décisionnaire des métiers
qu’il veut reconnaître. Actuellement tous les diplômes passés en Belgique
ne sont toujours pas reconnus en Belgique par le Gouvernement belge. Ceux qui
s’y installent le font sous une certaine tolérance.
Tous ceux ayant obtenu
leur diplôme en
Belgique ne peuvent pas s’installer en France puisqu’il n’y a pas de
formation ni de reconnaissance de ce métier en France.
Les diplômes canadiens ne sont pas
reconnus en France et les personnes qui s’installent le font en toute
illégalité.
Pour que le diplôme soit reconnu en
France il faut qu’il y ait une formation en France avec une mise à niveau
dans le domaine médical requis pour accéder aux traitements des patients ; cette
mise à niveau ne peut se faire qu’en fonction des réglementations de chaque pays
dans lequel la formation est suivie.
Il est impossible d’envisager juste une
validation des acquis pour intégrer cette nouvelle profession, la mise à
niveau est extrêmement importante dans le domaine des connaissances de la santé,
qui est complètement absent de la profession de prothésiste dentaire ; la
profession de Denturist sera du paramédical et donc plus de l’artisanat
Il est bien évident que les premières formations aboutiront à un diplôme non
reconnu en France et c’est uniquement après les premières sessions que le
diplôme pourra être validé par le Ministère de la Santé.
Toutes les personnes ayant obtenu leur diplôme à l’étranger seront dans
l’obligation de passer un examen pour pouvoir obtenir l’équivalence en France,
dès lors que la formation sera reconnue bien évidemment.
La seule façon de faire progresser la
profession sera d’accepter de faire des premières sessions non
diplômantes comme cela se passe en Belgique depuis trente ans.
La conjoncture actuelle, avec la loi
du RAC0, donne une opportunité qu’il faudrait saisir ; les praticiens vont de
plus se désintéresser des travaux sur lesquels ils perdent beaucoup de temps
pour se tourner vers le numérique.
J’espère que les prothésistes vont être lucides et saisir ce moyen de créer
cette nouvelle profession en France.
Thierry Supplie
supplie@trainingdental.fr
Prothésiste Dentaire
CPES de prothèse totale.
Conférencier et formateur
>>> Visitez le site internet :
https://www.france-denturists.fr/
N.b.: Les propos de cet édito n'engage que
son auteur.