Newsletter 457 du 27 avril 2020
Sommaire
- Edito "
Prise
de teinte au laboratoire, réparations: nouvelles
barrières"
- Pour l'Ordre, c'est niet.
Édito 458
«
Prise de teinte au laboratoire, réparations : nouvelles
barrières ».
Les prothésistes
dentaires sont actuellement les seuls à pouvoir réparer les appareils
résine des patients, et presque tous les laboratoires reçoivent depuis le
confinement des appels de patients désespérés de ne pouvoir manger correctement,
résultante d’une prothèse cassée.
Certains
laboratoires ont effectué pendant le mois d’avril ces réparations sur
commande directe du patient, ou sur prescription téléphonique de leur client, ce
qui ne change rien à l’acte du prothésiste. Il s’agit bien de réparation sans
prise d’empreinte, mais
cela reste illégal sans
prescription.
La prise de teinte au
laboratoire, avec prescription ou non, c’est illégal. C’est un acte la
plupart du temps invasif, alors que la réparation ne l’est pas. Si vous devez
vous déplacer au cabinet dentaire, il est évident que vous devez observer les
mêmes règles d’hygiène et de sécurité que le personnel soignant.
Avant, lorsqu’un patient venait vous voir au
laboratoire, avec ou sans prescription, pour une réparation ou une prise de
teinte vous deviez observer un minimum d’hygiène.
Après la pandémie actuelle, vous devrez
soit refuser tout patient dans votre
laboratoire, soit observer des mesures barrières draconiennes, car
vous serez toujours le responsable envers le patient
et vos employés, prescription ou non, encore plus dans cet exercice
illégal.
Le renforcement des
règles sanitaires doit inciter les pouvoirs publics à légiférer sur ces
cas
désormais d’école. Mais, nous
avons peu de chances de voir aboutir nos revendications, car elles sont jusqu’à
ce jour combattues par les syndicats dentaires, se référant au dogmatisme de
l’ONCD. J’espère me tromper, mais je crains que non.
Néanmoins, c’est bien
tous les laboratoires qui sont concernés, par l’un, l’autre ou les deux
cas.
Jean-Jacques Miller
SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr
P.S. Vous qui lisez cet édito, qu’en
pensez-vous ? Qu’en pensent vos clients chirurgiens-dentistes ? Qu’en pensent
vos confrères conférenciers ? Dites-le nous : contact@apd-asso.fr